Mais que font le maître et la directrice ?
Depuis que ce jeune garçon russe a été inscrit au sein de l’établissement, la vie est devenue insupportable pour ses camarades.
Pourtant, il a été accueilli les bras ouverts. Il faut dire que son livret scolaire en Russie incitait à lui faire confiance :
« Après le décès de son père Kaguébé et de sa mère Pravda (respectivement en 1991 et 1997), le jeune Vladimir a fait preuve d’une formidable capacité d’adaptation. Il est un peu terne et renfermé mais il est probable que les échanges culturels l’ouvriront sur le monde et le feront se réaliser.
Boris Eltsine (Directeur de l’internat) »
Vladimir fut donc intégré dans sa nouvelle classe Erasmus avec beaucoup de bienveillance.
De manière à se remettre au niveau, il a dû redoubler plusieurs de ses mandats. Deux fois président, une fois Chef du gouvernement puis deux fois président. Mais cela n’a rien de très choquant.
Ses premiers camarades, Gerhard Schröder, Tony Blair, Bill Clinton et Jacques Chirac, lui ouvrirent les portes. Il garda d’ailleurs d’excellentes relations avec son ami Gerhard qui participa avec lui, en cours de technologie, à un travail de groupe sur le transport de gaz.
Donc tout se passait bien, au début du moins.
Au fur et à mesure, le jeune Vladimir semblait de plus en plus irritable. Il semble qu’il ait menacé d’écraser Nicolas, le petit français, en 2007.
Personne ne sut réellement si c’était une mauvaise blague sur la taille du Français ou un premier signe de perte de contrôle. Mais lors de la conférence de presse, celui que l’on est contraint de toujours mettre devant sur les photos de classe semblait être sous le choc.
En 2020, le corps professoral pensa que Vladimir pourrait se calmer sous l’influence de son ami Donald.
Il n’en fut rien, bien au contraire, l’influence de l’américain ne l’incita pas à remplir ses devoirs mais plutôt à recevoir des avertissements de comportements en Syrie.
A présent, Vladimir se comporte comme un ado complètement obsédé. Avec lui c’est toujours une question de taille. Il a le plus gros tuyau de gaz du monde, le plus gros tube de missile du monde, le plus gros avion de commandement du monde, …
Selon la psychologue de l’école, c’est un comportement habituel à son âge et cela devrait lui passer.
En attendant, il pourrit l’ambiance. Il a attrapé une tête de turc de l’autre côté de la mer Noire.
Le jeune Volodymyr Zelensky subit clairement du harcèlement et du racket. Cela a commencé avec la Crimée.
Volodymyr a dû rentrer chez lui la tête basse après que Vladimir eut pris sa Crimée en le menaçant de lui casser le Donbass, s’il se plaignait.
Et finalement, il lui cassa tout de même le Donbass, d’abord il le cassa administrativement en le découpant en république autonome puis il le cassa physiquement en détruisant, les théâtres, les écoles, les gares, les usines, les résidences d’habitation, …
Vladimir se fixa clairement comme objectif de tout détruire et de réduire chaque bâtiment en sa brique Lego unitaire.
Bien sûr, ce comportement est hautement condamnable et condamné. Mais si Vladimir a des lacunes en math le conduisant à surestimer la taille de son armée, il a clairement une prédisposition à la dialectique.
Vladimir n’attaque pas, il se défend.
D’ailleurs il est opposé à la guerre et il défend la paix avec une opération spéciale.
Il est évident pour lui qu’il était indispensable d’engager une opération préventive et défensive avant de subir l’agression violente et criminelle de ce Nazi de Volodymyr.
Que le jeune Ukrainien arrête de se cacher derrière la judéité de ses parents, lui est un nazi.
Enfin lui… l’autre… pas celui qui déclenche une blitzkrieg.
Lui… l’autre… pas celui qui envahit avec des chars, des missiles ou des bombes.
Lui…. L’autre… pas celui qui déporte des personnes évacuées en convois.
Et peu importe les mensonges que racontent les médias occidentaux qui n’ont aucune liberté de parole.
C’est celui qui dit qui l’est !
De manière très surprenante, les camarades de Volodymyr sont unis autour de lui.
Joe, le riche américain lui fournit des sommes colossales en bons d’achat dans les entreprises d’armement américaines.
Boris, qui a fini de cuver de ses soirées étudiantes pendant la période covid, fournit des équipements modernes aux voisins qui donnent leurs vieux machins bien maitrisés à Volodymyr.
Quant à Emmanuel, entre deux appels téléphoniques avec son forfait international illimité, il envoie des armes de défense permettant d’attaquer.
La classe fait bloc !
Mais combien de temps cela pourra-t-il durer ?
Tous apportent leur aide à l’ukrainien en craignant que Vladimir ne change de tête de turc.
Que se passerait-il si Mateusz le polonais devenait la nouvelle cible du racket ? Tous devraient faire face, se lever comme un seul homme pour le défendre… en hurlant ARTICLE 5 !!!! ….mais ils n’en ont pas envie.
Alors que va-t'il se passer, un conseil de discipline pour l’exclure du conseil de sécurité de l’ONU ? C’est techniquement impossible.
Un embargo sur le gaz et le pétrole russe ? Le réchauffement climatique n’est pas dramatique au point de couper le chauffage en hiver.
Le maintien des rôles actuels semble le plus probable, l’Amérique fournit les armes, l’Europe l’argent et l’Ukraine les morts.
Et on verra qui lâchera le premier …
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