Un poème t'aurait plu. En alexandrin ?
Cela ne me fera pas plier le genou.
Je ne t'ai pas séduite comme un malandrin,
Je peux parler fièrement de toi et de nous
Mais comment savoir si c'est ancien ou récent,
Que je t’ai emprunté ce tout premier baiser.
Cela fait-il une année, deux, quatre ou bien cent ?
Depuis, mon cœur ne s’est plus jamais apaisé.
C’était en réunion parents-professeurs,
Dans cette classe, pour toi, j'étais transparent.
Ce jour-là je t’ai rencontrée mon âme-sœur.
A notre réunion professeurs-parents.
Du premier jour, tu n’as plus quitté mes pensées.
Marche par marche, escalier par escalier,
Progressivement, notre histoire a commencé.
Enregistrer le PACS fut le premier palier,
Puis, déménager toutes tes robes sans tri.
Tes filles, mon fils, nous tous enfin réunis
Et nommés ALBA pour mieux souder la fratrie
Le verre fut brisé, nous nous sommes unis.
Maintenant, tu es mon socle, tu es ma force,
Chaque jour, mon énergie et ma volonté.
La seule femme pour qui je bombe le torse.
Pour toi, pour nous, rien ne m'effraie à affronter.
Et si nous sommes un couple fusionnel,
C’est parce que de l’autre sommes la moitié.
C’est si beau et tellement exceptionnel,
Quand il faut être à deux pour se sentir entier.
J’expire les mots, quand tu inspires l’idée.
Aux vers, je donne l’écume, toi le chemin.
J’écris ce qu’il faut, quand nous l’avons décidé.
C’est clair, si je suis la plume, tu es la main.
A présent que j’ai narré toute notre histoire,
Il faut rappeler le pourquoi de ce poème.
Si j’accepte de nous livrer à l’auditoire,
C’est simplement pour pouvoir t’écrire : Je t’aime.
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